Tarija
Après le souci de passage de frontière, vient le 2è effet Kisscool de l'entrée en Bolivie : la grève générale de bus qui bloque le pays depuis 10 jours. Évidemment, on ne peut pas visiter l'Argentine et suivre les sautes d'humeur boliviennes. Malgré tout, nous avons eu une chance incroyable, puisque nous cherchions depuis à peine 10 minutes une solution, que nous avons apperçu une voiture avec un panneau "je pars à Tarija". Notre chauffeur de 70 ans (pas sûr qu'il avait toutes ses dents...) ne connaissait même pas le prix qu'il pouvait nous demander et on a vite trouvé un arrangement.
C'est parti pour 6 h de piste dans une vieille Toyota. La voiture était pleine de bonbonnes de gaz de cuisine... soit. Au bout de 2 h c'est la panne, normal, on était parti avec 1/4 du plein. Et là, à notre grande surprise, le petit vieux ouvre le coffre, change une bonbonne de gaz et c'est reparti ! C'est une voiture au GBL (Gaz de Butane Liquéfié...!).
Le trajet se révèle superbe : Altiplano et ses lagunes, descente de gorges vertigineuses dans une mer de nuages pour arriver au pied des Andes.
Tarija, la capitale bolivienne du vin (non, nous ne faisons pas forcément toutes les capitales de vin, c'est une coïncidence !), est à 1800 m d'altitude, au sud du pays. C'est une ville qui paraît plus moderne que La Paz. On y retrouve les classiques "cuadras", la Place d'Armes au centre avec ses pigeons et ses gamins qui leur distribuent du maïs et leur courent après. Petite nouveauté aujourd'hui, le photographe public qui se coupe les cheveux tranquillement au soleil !
Les alentours de Tarija sont très verts et traversés par de nombreux cours d'eau.
Si on est véritablement bloqués ici, on rentrera dans les détails de description de la ville ! On espère que nous rejoindrons rapidement Potosi.