Retour en Bolivie

Et première confrontation avec l'ambiance bolivienne. Après avoir passés la frontière argentine hier soir vers 22h, on découvre que le bureau de l'immigration bolivien est fermé la nuit. Se pose alors la première question : quel est l'intérêt d'ouvrir le côté argentin, si on doit quand même attendre  le lendemain pour passer véritablement ? tout ça nous rappelle une frontière Perou-Bolivie avec plus de 2h de décalage dans l'ouverture, mais c'est une autre histoire...

Ce matin, remplis de la confiance des naïfs, nous repassons par le bureau, ouvert cette fois. Il faut préciser que nous sommes sur le sol bolivien depuis plus de 10h. Et là, deuxième confrontation. Les deux préposés (il faut bien leur donner un nom sans être injurieux) nous annoncent qu'une course automobile va passer la frontière dans quelques heures et que la personne habilitée pour les entrées ne viendra qu'à ce moment là... Deuxième question : à quoi servent ces deux guignols ? Autant fermer la frontière et aller boire un coup en laissant un mot sur la porte que de glander dans le bureau et de dire toutes les 10 secondes : "no podemos"...

Les voyages apprennent la patience... On va se lancer dans la visite de Villazon, petit village qui ne vit que de sa proximité avec l'Argentine et donc du flot d'acheteurs qui passent la frontière pour profiter du change avantageux et faire des emplettes (electronique, vetements, ...).

On est là !