Salar de Uyuni

19 février 2006

He là !

Beaucoup de choses à raconter après ces quelques jours d’absence... Le périple de Philippe au Brésil, et les 4 derniers jours tous les 2 au Salar de Uyuni. Par quoi on commence ? Allez, le Salar.

Le Salar de Uyuni est un immense désert de sel à 3600 m d'altitude (plus grand que l’Alsace, 10 000 km²), résultat de l’évaporation d’une ancienne mer intérieure. Dans la partie centrale ont été mesurés plus de 100 m d’épaisseur de sel. Ce sel en se déposant il y a 14 000 ans a laissé une surface parfaitement plane qui contraste avec le relief alentour. Le dénivelé n’excède pas 30 cm, d’autant plus impressionnant que de nombreux sommets de plus de 5000 m le bordent. Le plus marquant est le Volcan Tunupa.

80% de la quinoa d’exportation est produite sur les rives du Salar. L’IRD pour lequel travaille Julie y a installé ses parcelles d’expérimentation. Le champ est équipé de stations météorologiques (températures, humidité, rayonnement, vent…). L’IRD organise une visite terrain toutes les 3 semaines pour vérifier le fonctionnement des capteurs, observer la croissance de la quinoa et récupérer les données enregistrées.

Cette fois-ci le chef de Julie emmenait une partie de sa famille en visite en Bolivie et a proposé à des ‘extérieurs’ de se joindre au groupe. Philippe ne s’est pas fait prier ! Nous en avons profité pour visiter un peu le coin (après le boulot bien sûr…).

Pendant la saison des pluies, le Salar se couvre d’eau, donnant un effet miroir surnaturel. En effet, avec 20 cm de profondeur, une surface parfaitement plane, et une atmosphère raréfiée à cette altitude, il est difficile de distinguer le ciel du lac.

L’eau est saturée en sel et on trouve de nombreux cristaux. Quand on ressort la main et que la peau sèche, rapidement une pellicule de sel la recouvre. Après un passage dans le Salar, les freins et les moteurs des véhicules doivent être bien rincés pour éviter la corrosion.