Brésil (suite)
Aujourd’hui, suite du voyage au Brésil avec quelques commentaires sur ce pays et sur la ville de Salvador.
Le Brésil contraste énormément avec la Bolivie. La population est beaucoup plus métissée, d’origine européenne et africaine principalement (descendants de colons et d’esclaves). Il semblerait qu’il n’y ait plus de « natifs », alors qu’ils représentent plus de 60% en Bolivie. Il faut préciser que je ne suis pas allé en Amazonie, mais que je suis resté dans quelques grandes villes (Curitiba, Sao Paulo et Salvador).
Les villes sont modernes, avec de nombreuses tours, et sont beaucoup plus grandes que dans les Andes. Les boutiques rappellent également le monde occidental. Le climat est beaucoup plus chaud que sur l’Altiplano (logique, avec 3500m d’altitude en moins !).
On arrive quand même à trouver un peu de dépaysement, au détour d’une autoroute…
Les Brésiliens parlent un portugais un peu différent de celui du Portugal. Pour moi qui ne parle que 3 mots de cette langue, la communication se faisait en « angnol », mélange d’anglais et d’espagnol, mais toujours avec le sourire.
Les plages méritent bien leur réputation, elles sont superbes. Il faut dire qu’avec près de 10 000 km de côtes, il y a moyen d’en voir de toutes les couleurs !
Les Brésiliens ont le culte du corps, et il n’est pas rare de voir des adolescentes avoir recours à la chirurgie ! Non, non pas de photos, désolé.
Et que dire de la température. Si on voulait se plaindre, on dirait que l’eau est trop chaude pour rafraîchir ! Alors il faut boire beaucoup pour éviter la déshydratation… Ici au nord de Salvador, les bières sont servies dans des thermos, pour ne pas se transformer en tisane en 10 minutes.
La boisson locale restant de loin la délicieuse Caipirinha, cocktail à base de Cachaça (rhum brésilien), avec du citron vert, du sucre et beaucoup de glace.
Salvador est située sur une peninsule, entre l’Atlantique et la baie de Todos os Santos (car découverte le jour de la Toussaint). C’est une ville qui a la réputation d’être très festive, la musique et la danse étant omniprésentes. Des bandas circulent dans la ville, et leur musique fait rapidement danser le public sur leur passage. La vie nocturne est animée par des concerts de Samba ou de Bossa-nova.
Salvador est construite sur une pente raide et divisée en une ville haute, qui renferme de beaux exemples de l'architecture, et une ville basse, toutes deux reliées par un ascenseur et des routes sinueuses. Nous ne sommes passés qu’une quinzaine de jours avant le carnaval, et déjà la ville se parait de beaux atours.