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Julie et Philippe
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24 janvier 2006

Inauguration de l'exposition sur la feuille de coca.

Comme on vous l'a dit, la feuille de coca joue un rôle de premier plan dans la culture et la vie quotidienne des Boliviens. Particulièrement ces jours-ci où pour la première fois un indigène devient Président. Evo Morales a en effet commencé sa vie politique comme syndicaliste et défenseur des cocaleros, les cultivateurs de la "feuille divine".

On vous donnera des infos plus précises sur cette hoja de coca prochainement. Aujourd'hui il s'agit de vous présenter la fête qui a accompagné l'inauguration d'une
exposition dédiée au sujet.

Au commencement de la fête, les gens se rassemblent pour prier et présenter des offrandes aux Dieux bienfaiteurs. On brûle des feuilles de coca, dons extrêmement courants aux divinités et un foetus de lama, censé porter chance à l'exposition. On retrouve d'ailleurs cette tradition pour la plupart des inaugurations boliviennes (maisons, bureaux, festivals, rassemblements populaires...).

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Comme toutes les ferias de Bolivie, celle-ci a continué en musique, avec des groupes de tous les coins du pays.

Au coin du feu, on entend d'abord une troupe d'hommes vêtus de rose et d'une manta, le châle carré très coloré utilisé comme sac à dos lorsqu'il est jeté sur les épaules. Ils nous invitent à les suivre jusqu'à l'intérieur du musée.

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Suivent ensuite des femmes vêtues de beige et portant des sortes de borsalinos. Leur musique est très festive et elles forment vite des rondes en jouant de leurs zamponas (flûtes de pan).

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Un groupe de blacks nous jouent alors de la Saya. Cette musique est celle des descendants d'esclaves africains, amenés par les Espagnols dès le XVIe siècle pour travailler dans les mines d'or et d'argent. C'est une musique très rythmée par des percussions dynamiques et par une sorte de calebasse allongée à rainures qu'on appelle ici une rasca rasca. On en joue en frottant une tige métallique sur les rainures. (Une fois n'est pas coutume, une image de google).

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Enfin, un groupe enchaîne sur une musique andine plus classique, telle qu'on a l'habitude de l'entendre sur les places de nos villes françaises. Avec un bémol tout de même : la musique locale est beaucoup moins mélodieuse que celle qu'on connaît. Il faut être un peu initié pour apprécier !

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