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Julie et Philippe
Julie et Philippe
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21 janvier 2006

Au boulot!

Comme il ne faudrait quand même pas qu’on pense qu’on a pris une année pour ne rien faire, Julie a décidé de chercher une activité. Elle travaille depuis début janvier a l’IRD. L’IRD c’est en fait l’Institut de Recherche pour le Développement, un centre de recherche français installe en Bolivie entre autres. Pour vous décrire un peu l’ambiance, l’IRD compte en Bolivie 30 chercheurs expatriés, quelques thésards et stagiaires franco-bolivien et pléthores d’employés plus ou moins utiles : des secrétaires bien sûr, une bibliothécaire, un gestionnaire de réseau-informaticien, des femmes de ménage, un gardien, des mécaniciens pour entretenir la dizaine de 4*4, des chauffeurs pour les déplacements longue distance, un jardinier. Le siège de l’IRD se trouve dans un quartier riche de La Paz, dans une grande maison qu’on pourrait qualifier de ‘maison de charme et de caractère’, parfaitement entretenue. Autant dire que les bureaux sont plutôt agréables.

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La bibliothèque…

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Le jardin…

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… et l’entrée au parquet ciré.

L’ambiance est bien détendue. L’expatriation paraît présenter pas mal d’avantages pour les chercheurs : Le salaire évidemment, qui est indexé sur le niveau de vie du pays, mais aussi sur la disponibilité des soins, des loisirs, de l’enseignement, ainsi que sur la distance par rapport à la France et sur la sécurité. La Bolivie est le pays le moins cher d’Amérique du Sud, mais dispose aussi d’un accès limité au confort moderne. Par conséquent, les expatriés touchent beaucoup d’argent, et vivent vraiment comme des privilégiés. L’autonomie et la prise de décision dans leur boulot. Les chercheurs ont bien sûr des comptes à rendre aux chefs basés en France, mais ils organisent comme ils veulent leur quotidien, et sont plus libres dans le choix des thèmes de recherche. Et bien sûr, pour ceux qui aiment voyager, la facilité et le changement. En effet, la prime d’expatriation n’est accordée que quelques années de suite dans le même pays. On considère qu’au-delà la vie dans le pays est un choix et non plus une contrainte. Les chercheurs qui veulent toucher la prime sont donc amener à changer régulièrement de pays ou à revenir en France.

Voilà pour le cadre de travail de Julie, un prochain message pour vous raconter un peu ce qu'elle fait...

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Commentaires
J
y en a qui en profitent et qui se font vraiment plaisir...
Répondre
L
et son autonomie....
Répondre
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